Les actualités de Valérie Touboul à Laval
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LES PROTÉINES VÉGÉTALES
Avantages et inconvénients des protéines végétales et comment composer une protéine végétale complète ?
La volonté de manger moins de produits animaux, la prise en compte du bien-être animal, mais parfois également le prix des protéines animales qui ne cesse de grimper, nous amènent à nous tourner vers les protéines végétales.
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Sont-elles une bonne alternative ? Quels en sont les avantages et inconvénients ? Comment fabriquer une protéine végétale complète ?
Tout d’abord, il faut bien être conscient que les protéines sont un groupe de nutriments absolument nécessaire à la croissance et au bon développement chez les enfants puis à la préservation et à la reconstitution des tissus notamment osseux, musculaires et épidermiques lorsque la croissance est terminée. Les protéines sont donc les briques de construction du corps. Elles sont composées d’acides aminés (il en existe 21 dont 8 dits essentiels qui ne sont pas synthétisés par le corps et qui doivent donc être apportés par l’alimentation). D’autre part, ces 8 acides aminés doivent être présents dans le repas, car l’organisme n’est en mesure d’utiliser une protéine de manière optimale que lorsque celle-ci renferme chacun des 8 acides aminés essentiels. Pour maximiser la qualité des protéines végétales, il va donc falloir en associer plusieurs pour qu’elles se complètent de manière optimale
Avantages des protéines végétales :
Elles sont beaucoup plus digestes que les protéines animales.
Elles sont plus saines que les protéines animales pour le corps. En effet, les protéines animales sont très chargées en lipides dont on sait que l’excès peut être nocif pour la santé (cholestérol, risque cardio-vasculaire…). Les protéines animales sont également riches en acides aminés soufrés (AAS) comme la méthionine et la cystéine. Or ces AAS ont été pointés du doigt comme facteur indépendant de risque cardio-vasculaire.
D’autre part, les protéines animales fournissent surtout des précurseurs acides et sont donc acidifiantes alors que les protéines végétales sont accompagnées de précurseurs alcalins et respectent donc beaucoup mieux l’équilibre acido-basique du corps. Enfin, les élevages intensifs se soucient peu de la qualité des produits dans lesquels on retrouve des traces de médication (antibiotiques) et dont la nourriture est souvent très riche, voire éloignée de la nourriture d’origine de l’animal (veaux élevés aux farines par exemple).
Elles sont très riches en fibres et en glucides complexes qui sont deux nutriments fournisseurs d’énergie qui favorisent le bon déroulement du mécanisme digestif, aident à combattre le poids et réduisent les problèmes cardio-vasculaires.
Elles sont largement aussi concentrées que les protéines animales pour une même quantité de nourriture (100g de poulet fourni 23g de protéines, 100g de thon 31g, 100g de bœuf 22g et 100g d’œufs 16g alors que 100g de riz sauvage en fourni 15g, 100g de lentilles 25g ou 100g d’amandes 21g et 100g de tofu 16g)
Inconvénients des protéines végétales :
Elles ne contiennent pas tous les acides aminés essentiels, exception faite du soja dont le profil d’acides aminés présente la même qualité que de nombreuses protéines animales et qui est très riche en protéines (30g pour 100g).
Elles sont également beaucoup moins chargées en Fer que les protéines animales sauf la spiruline par exemple, mais que l’on ne peut pas consommer au quotidien ou en quantité suffisante pour avoir un apport suffisant.
Comment composer une protéine végétale complète ?
La meilleure combinaison reste de faire un mix céréale complète qui sont riches en méthionine, mais pauvres en lysine (maïs, blé, orge, riz, avoine, quinoa, amarante, sarrasin, millet, seigle, sorgho, boulgour) avec une légumineuse qui ne contiennent pas de méthionine, mais beaucoup de lysine (arachides, haricots azukis, fenugrec, haricots secs, fèves, lentilles, haricots mungos, petits pois, pois cassés, pois chiches).
Une autre possibilité reste le soja et ses dérivés : tofu, tempeh, protéines de soja texturées, graines de soja et boisson végétale au soja. Le soja est en effet très riche en protéines et contient tous les acides aminés essentiels.
Un cas particulier : la spiruline qui apporte plus de protides que le soja ou le riz. Dans 100g de spiruline, on trouve 70g de protéines ce qui est considérable. Toutefois, il n’est absolument pas recommandé de consommer autant de spiruline par jour (les besoins se situent autour de 3 à 10g par jour en fonction notamment de l’activité physique)
Il existe également d’autres sources de protéines végétales, à ne pas négliger et qui peuvent être associées aux céréales ou aux légumineuses pour compléter les apports en acides aminés essentiels : les graines (sésame, courge, tournesol, lupin, pignons de pin, chia, chanvre), les amandes, les noix, les pistaches, les graines germées et certains légumes (champignons, chou-fleur, brocolis, chou kale, chou de Bruxelles, épinards, ail, persil)
En conclusion, les protéines végétales n’ont rien à envier aux protéines animales et sont aujourd’hui reconnues comme étant bien meilleures pour la santé. Il est également possible de composer ses protéines végétales sans avoir recours au soja avec un régime purement végétal. Seulement, cette démarche nécessite une bonne connaissance des différentes protéines, une alimentation équilibrée et des combinaisons judicieuses afin de ne pas tomber dans l’excès de céréales par exemple qui restent des glucides avec potentiellement un fort index glycémique.
Pour la santé et la prévention des maladies cardio-vasculaires, la consommation de protéines végétales contenant « juste ce qu’il faut » d’acides aminés soufrés s’avère également des plus judicieuse.
LES DIFFÉRENTES FORMES DE JEÛNE
Un petit tour d'horizon des différentes façons de jeûner et leurs bienfaits.
Le jeûne existe depuis des milliers d’années et est même préconisé par certaines religions ou par des médecins en tant que thérapie dans certaines pathologies.
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Aujourd'hui, et plus que jamais auparavant, la question du jeûne est sur le devant de la scène car beaucoup de questions se posent par rapport aux maladies de civilisations émergentes (obésité, diabète, cancers) mais également par rapport à la qualité de l’alimentation qui nous est offerte.
Il est donc intéressant de se pencher sur les différents types de jeûne et de répondre à certaines questions : Quels intérêts a-t-on de jeûner ? Quels sont les types de jeûne existants ?
Dans quelle mesure le jeûne est-il sain ou malsain ? Comment jeûner ? Quand le jeûne est-il contre-indiqué ?
ORIGINES DU JEÛNE
Le jeûne se définit comme une privation volontaire (ou non) de nourriture accompagnée d’une privation (ou pas) de boisson. Au sens strict, le processus de jeûne est défini comme un renoncement général à la nourriture solide. Cela signifie que la "nourriture liquide" est possible.
Dans presque toutes les religions, le renoncement à la nourriture a lieu plus ou moins strictement sur une période plus ou moins longue.
Néanmoins, le concept de jeûne s'est élargi au fil des siècles et il ne s'agit plus seulement de mettre en œuvre une pratique exigée par la religion. Ce sont les bénéfices du jeûne pour la santé qui ont été mis en avant (peau plus lisse, perte de poids, développement des sens, accès à une forme de spiritualité, mise en route des processus d’auto-guérison du corps… et bien d'autres bénéfices).
Le jeûne est aussi vieux que l'humanité : il y a près de 2 500 ans, dans l'Antiquité, le célèbre médecin grec Hippocrate de Kos s'exprimait en faveur de la modération ou de l'abstinence alimentaire en déclarant qu'une personne voulant rester en bonne santé, forte et jeune devait faire preuve de modération. Pour lui, il est également préférable d'éviter la consommation excessive de médicaments et il est souhaitable de pratiquer l'art de l'abstinence, l'art du jeûne.
Mais bien avant Hippocrate, aussi appelé le père de la médecine et à qui l’on doit le Serment d’Hippocrate, les gens connaissaient la pratique du jeûne. Comme le montre certaines études scientifiques, le processus de jeûne était déjà pratiqué par les hindous il y a plus de 4 000 ans, lorsqu'ils renonçaient à la nourriture les jours de pleine lune ou de nouvelle lune.
RAISONS DU JEÛNE ?
Outre les raisons religieuses, il existe bien sûr d'autres raisons pour renoncer entièrement à la nourriture ou à certaines catégories d'aliments durant une période donnée.
Ce sont en général plutôt des motivations thérapeutiques et de santé qui poussent à s'engager dans le processus de jeûne. Ce rituel ne s'accompagne pas toujours de la renonciation à la nourriture. En effet, le changement d'habitude de vie comme le passage de la voiture au vélo, la consommation sans déchets, ou la renonciation au smartphone peuvent également être des objectifs alternatifs au jeûne.
Souvent, le jeûne alimentaire est utilisé comme point de départ pour un changement de mode de vie ou un changement durable d’alimentation pour aller vers une alimentation plus saine et nutritive.
En effet, une mauvaise ou une sur-alimentation acidifie le corps qui doit alors retrouver son équilibre acido-basique. Grâce au jeûne, le milieu intérieur ainsi que le tube digestif peut se régénérer.
DIFFERENTES FORMES DE JEÛNE
• Monodiète : elle consiste à ne manger qu’1 seul aliment dans la journée (un fruit ou un légume^^) et à la consommer sous toutes ses formes sans limite de quantité. Cette alimentation doit être accompagné de beaucoup d’eau et infusions afin de permettre un nettoyage doux et une mise au repos relative du système digestif. Lors d’une monodiète, on nettoie l’organisme rapidement, on le décrasse et on permet l’élimination des toxines. Si on mange 1 seul aliment même en grande quantité, on élimine, si on mange même peu en faisant des mélanges, on assimile ! Cette façon de « jeûner » peut parfaitement être répétée 3 jours consécutifs pour un nettoyage optimal ou 1 fois par semaine en entretien et selon l’aliment choisi, on oriente le nettoyage vers un organe ou un groupe précis.
o la monodiète de riz complet nettoie le sang - à raison de 10% par jour (il faut donc 10jours pour nettoyer entièrement le sang) - ainsi que les tissus en profondeur, le sarrasin est très énergétique pour les personnes affaiblies ou frileuses, l’orge a une action calmante sur le système nerveux
o le raisin à l’automne est une monodiète purifiante et détoxifiante qui stimule tous les émonctoires d’élimination. Elle est souvent appelée cure de jouvence. Elle est indiquée contre la constipation, les diarrhées et les dérèglements intestinaux, les congestions hépatiques, la lithiase biliaire, la goutte, les affections de la peau, l’arthrite et ses dérivés, la fatigue chronique, les insomnies
o les pommes pour détoxifier, éliminer les métaux lourds en ciblant le foie et les intestins, améliorer le taux de cholestérol, améliorer la constipation chronique, abaisser la pression artérielle
o les poires pour le bon fonctionnement de la vésicule biliaire
o le chou contre les ulcères d’estomac
o la carotte contre les rhumatismes
o l’ananas contre les allergies, l’arthrite, les hémorroïdes
o la fraise qui contribue à l’élimination de l’acide urique (goutte, rhumatisme…)
o la sève de bouleau, au printemps qui est tonifiante, désacidifiante, reminéralisante et favorise le nettoyage des reins, du foie et de la peau. Elle a des propriétés anti-inflammatoires et permet une meilleure circulation de la lymphe. Elle est donc conseillée pour les douleurs articulaires, la fatigue, la rétention d’eau, la cellulite… Ne pas dépasser 50cl par jour, elle peut accompagner une monodiète
BIENFAITS : plus de sensation de lourdeur après le repas / gain d’énergie / diminution voir disparition de la fatigue / amélioration du sommeil / amélioration des fonctions cognitives et des forces d’auto-guérison / sensation de légèreté et de peau purifiée / dégonflement au niveau du ventre…
• La cure de BUCHINGER : elle a pour but de nettoyer le corps et le libérer de ses toxines. Le Dr BUCHINGER s’en servait pour soulager ses rhumatismes !
On consomme uniquement des préparations et aliments liquides – eau, infusions, bouillons de légumes, thé, jus. La quantité quotidienne de calories est limitée à 500 Kcal. Cette méthode s’accompagne de lavements et/ou d’ingestion de sel d’Epsom ou de sel de Schüssler n°10 ou Chlorumagène afin de vider les intestins de ses résidus.
Cette cure exclut totalement les boissons alcoolisées, les cigarettes ou les stimulants et recommande une activité physique légère quotidienne (yoga, marche, pilate, randonnée…)
• Jeûne intermittent : le principe est de modifier le rythme de prise alimentaire sur la journée ou la semaine. Sur la journée, manger pendant 6 à 8h et jeûner pendant 16 à 18h.
Sur la semaine, jeûner 24h, 1 ou 2 jours par semaine ou pratiquer le 5 :2 à savoir 5 jours normaux suivis de 2 jours de jeûne hydrique ou d’apport calorique limité à 500 Kcal pour les femmes et 600 Kcal pour les hommes (apport obtenu par les protéines pour éviter la perte musculaire)
• Cette méthode de jeûne est très efficace pour une perte de poids. En effet, au bout de 12h sans nourriture, le niveau d’insuline dans le corps est nul ce qui va induire que le corps va puiser dans les réserves graisseuses pour fabriquer du glucose (qui est sa principale source d’énergie). Elle sera d’autant plus efficace que les repas seront sains et équilibrés !!
BIENFAITS : le corps ne passe pas en mode « famine » et ne réduit pas sa dépense énergétique (pas d’effet yo-yo sur le poids) / amélioration de la santé intestinale / prévention des maladies dégénératives / augmentation de la sécrétion d’hormone de croissance qui permet la combustion des graisses / augmentation de la sensibilité à l’insuline => diminution du risque de diabète / facile à mettre en place / remplacement avantageux du repas par une séance d’activité physique^^
• Jeûne hydrique : c’est la forme la plus primitive de toutes les méthodes de jeûne. Elle nécessite une préparation de 3 à 7 jours avec une suppression progressive de certains aliments (protéines animales, sucres, graisses, céréales). Ensuite, le jeûne s’installe en ne buvant que de l’eau minérale à température ambiante. Comme dans les autres méthodes, celle-ci peut être potentialisée par un lavement et une vidange des intestins avant le démarrage afin d’amenuiser l’effet détoxifiant et ses effets.
Fonctionnement du jeûne : en période de restriction, le corps doit puiser dans ses réserves pour couvrir les besoins énergétiques du corps et notamment ceux du cerveau et des muscles (qui fonctionnent au glucose). Le foie va donc produire des corps cétoniques à partir des acides gras existants. Les réserves de graisse du corps sont conçues pour fournir de l’énergie vitale pendant environ 60j. Pendant ce phénomène appelé « cétose », l’hormone de la faim (la ghréline) est bloquée et sa libération est réduite. D’autre part, les corps cétoniques sont soit épuisés, soit excrétés par l’urine, il n’y a donc pas d’accumulation.
On peut reproduire ce phénomène de cétose en ayant une alimentation très pauvre en glucides comme l’alimentation Low Carb ou l’alimentation Cétogène.
Quelques règles pour bien jeûner :
o fournir suffisamment de liquide au corps et faire de l’exercice pour que les toxines circulent et que les muscles soient fonctionnels
o éviter de jeûner en hiver car le corps aura tendance à se refroidir plus vite
o ne pas avoir une activité trop intense car le corps modifie son équilibre hormonal pendant le jeûne
o avoir un plan de jeûne pour savoir où l’on va
o comprendre l’importance de la rupture du jeûne : elle doit être faite par une toute petite quantité de nourriture comprenant 1 seul aliment (fruit ou légume). Les repas suivant seront légers et frugales. Les grosses molécules comme les protéines animales, les céréales, les produits laitiers seront réintroduits plus tard, dans l’ordre dans lequel ils ont été supprimés dans la phase de préparation
• Jeûne sec : il s’agit de jeûner sans rien manger, ni solide, ni liquide. Le but est de nettoyer la lymphe qui est un liquide très épais drainant notamment les acides gras. En effet, en phase de déshydratation, le corps va aller chercher l’eau dans ses réserves. La lymphe va donc circuler plus vite pour être filtrée par le sang et que le corps récupère de l’eau en brûlant les graisses. Il peut être pratiqué comme jeûne intermittent ou de façon plus prolongée.
Attention, le jeûne sec présente un risque de déshydratation pour le corps et ne doit pas être prolongé au-delà de 48h à 72h. En effet, au bout de 3-4 jours maximum sans eau, le corps entre dans une phase de souffrance qui peut être létale. La rupture du jeûne devra se faire avec une grande quantité d’eau afin de faire une douche des reins pour bien les nettoyer.
BIEN FAITS : nettoyage en profondeur des cellules (réparation et régénération) et de la lymphe, réduction de l’inflammation, baisse de la pression artérielle, consommation de graisse (le corps les brûle pour obtenir de l’eau), contrôle de la glycémie, amélioration de la fonction et de la protection cognitive
• Jeûne mixte : c’est la combinaison d’un jeûne hydrique et d’un jeûne sec. En général, on encadre la journée de jeûne sec par 2 journées de jeûne hydrique. On cumule ainsi les effets et les bienfaits des 2 types de jeûne sans risque pour le corps. Cette pratique – comme celle du jeûne sec – est réservée à des jeûneurs expérimentés. Il vaut toujours mieux démarrer son expérience de jeûne par du jeûne intermittent, de la monodiète puis du jeûne hydrique avant de se lancer dans la grande aventure du jeûne sec.
• Jeûne court : il va de 16h à 2-3 jours. Son intérêt réside dans la mise au repos du système digestif qui permet la régénération du corps, la mise en route des mécanismes d’auto-guérison ainsi que le maintien d’une bonne santé et la prévention de certaines maladies dégénératives. Pour autant, le jeûne n’est pas sans effets secondaires puisque la détoxination du corps passe par des moments pas toujours très agréables : maux de tête, sensation de faiblesse, crampes dans les intestins, fatigue, vertiges, frilosité, nausées. Ces effets disparaissent avec le passage en cétose qui a lieu au bout de… 72h. Globalement le jeûne court peut sembler inconfortable car on ne vit que les moins bons moments. Mais il est malgré tout une étape nécessaire dans le processus du jeûne. Il faut le faire en ayant conscience de cette contrainte et se rassurer en se disant que chaque nouvelle expérience de jeûne voit ces effets diminuer puis disparaître pour laisser place à un bien-être total.
• Jeûne long : à partir de 5 jours, on considère que l’on fait un jeûne long. Certains disent qu’un vrai jeûneur est quelqu’un qui a jeûné 7 jours minimum… Si vous arrivez à cette étape dans votre parcours de jeûneur, vous vous apercevrez d’un autre effet du jeûne : l’ouverture de l’esprit à plus de spiritualité. Au-delà de 5 jours de jeûne, l’esprit s’éclaircit, la créativité est exacerbée, les idées et les pensées sont plus claires et on vit même une espèce d’euphorie. Tous ces effets sont potentialisés par la pratique quotidienne d’une activité physique douce (yoga, randonnée, marche) et/ou d’une activité de relaxation, sophrologie ou méditation.
• Jeûne saisonnier : c’est une pratique de nettoyage régulier qui consiste à renouveler les périodes de jeûne à chaque changement de saison afin de préparer le corps à suivre les changements climatiques. La durée moyenne est de 3 à 10 jours à chaque cession. C’est une méthode très intéressante dans les maladies chroniques.
CONTRE INDICATIONS
Le jeûne n’est pas conseillé pour les enfants avant l’adolescence et la maturité sexuelle. Il est également peu recommandé pour les femmes enceintes ou allaitantes. En cas de diabète, cette pratique doit être validée et encadrée par un médecin.
Les insuffisances rénales ainsi que les formes importantes d’hypotension artérielle sont également des contre-indications majeures à la pratique du jeûne.
CONCLUSION
Le jeûne organisé selon un plan et des instructions n’est pas nuisible pour la santé, bien au contraire. Comme pour beaucoup de concepts, l’exagération n’est pas conseillée et le jeûne doit être préparé voir accompagné dans un premier temps. Mais cela reste une expérience formidable à vivre et qui pourrait vous servir de tremplin pour changer vos habitudes alimentaires. L’enjeu est de parvenir à une alimentation réduite en sucre, à base de produits frais et de saison de bonne qualité et à une alimentation nutritive et moins quantitative que qualitative. Quoi qu’il en soit, votre corps et votre santé vous remercieront toujours de leur avoir permis de prendre une petite pause^^
BOOSTER SON SYSTÈME IMMUNITAIRE ET LUTTER CONTRE LES VIRUS
Quelques conseils simples et naturels pour un système immunitaire fort.
Aujourd'hui, je vous propose quelques gestes simples et efficaces face aux différents virus hivernaux et plus particulièrement pour faire face à la Covid-19.
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Quel est le problème de ce virus ?
Aujourd’hui, nos corps sont mis en présence d’un virus totalement nouveau et donc inconnu.
Et, que se passe-t-il lors de la rencontre avec un virus ? Le système immunitaire détecte l’agent étranger et apporte une réponse (voir l’article sur le système immunitaire)
Plus le système immunitaire va être fort et en bon état de fonctionner, plus la réponse va être adaptée et les symptômes amoindris.
Que faire pour entretenir ce système immunitaire et le fortifier ?
1. Avant toute chose, il faut penser que le système immunitaire naît en grande partie dans les ganglions lymphatiques dont une bonne partie est située dans les intestins. Il est donc nécessaire, pour avoir un système immunitaire fort, d’avoir des intestins en forme ainsi qu’un système lymphatique qui circule bien (le système lymphatique draine essentiellement les grosses molécules d’acides gras, la lymphe est un liquide épais qui circule très lentement) :
Adopter une alimentation hypotoxique, à base de légumes crus et cuits, de bonnes protéines, de quelques légumineuses, de bonnes graisses (essentiellement des oméga-3)
Éviter au maximum les produits transformés ainsi que tout ce qui contient du sucre raffiné (on peut manger quelques fruits crus entre les repas)
Boire au minimum 1.5L d’eau par jour (de préférence de l’eau de source peu minéralisée)
Avoir une activité physique régulière (pour faire circuler la lymphe)
Dormir suffisamment en respectant au maximum un rythme régulier
Faire pratiquer des séances de drainage lymphatique avant la période hivernale (et dans l’idéal en début de printemps, surtout si vous avez des problèmes de circulation dans les jambes avec la chaleur)
S'occuper également de sa santé mentale, trouver une activité permettant de faire baisser l'anxiété et le niveau de stress (yoga, sophrologie, méditation, auto-hypnose...). En effet, le stess diminue la résistance aux virus
2. Les réactions chimiques induites par une réponse immunitaire nécessitent la contribution de nombreuses vitamines et minéraux et parmi eux, il y en a 4 essentiels pour une réponse immunitaire forte :
La vitamine C : c’est notre alliée santé (elle participe à la production et au renouvellement des globules blancs) mais notre organisme ne sait ni la synthétiser, ni la stocker, il faut donc en apporter au quotidien pour ne pas être en carence. Elle se trouve en quantité décroissante dans : goyave, poivron rouge et vert, kiwi, orange, jus d’orange, mangue, brocolis, choux de Bruxelles, fraises, jus de pamplemousse, chou rave, pamplemousse, jus de légumes frais, ananas, melon cantaloup, carambole, chou-fleur
Les Apports Nutritionnels Conseillés pour un adulte sont de 110mg par jour mais ils sont bien en deçà de la réalité. La plupart des compléments alimentaires contiennent 1000mg de Vitamine C. C’est une dose à respecter car au-delà, certaines personnes peuvent développer des calculs rénaux ou des douleurs digestives.
La vitamine C agit en synergie avec la vitamine E (oléagineux, graines, germes de céréales complètes, graisses végétales), le zinc et le sélénium (produits de la mer, viande, abats, oléagineux).
La vitamine D : joue un rôle extrêmement important pour la santé des os mais également pour l’immunité (elle augmente la résistance aux virus en renforçant l'enveloppe des poumons). Elle est majoritairement fournie par le soleil et c’est pour cette raison qu’il faut se complémenter en hiver surtout dans les régions peu ensoleillées. On trouve peu de vitamine D dans l’alimentation : la vitamine D2 est fournie par les végétaux (champignons et avocats) et la vitamines D3 par les animaux : poissons gras (saumon, thon, maquereau, harengs, anchois, sardines, truite), œufs de poisson (caviar…), huiles de poisson (huile de foie de morue…), œufs, fromages (brie, cheddar, mozzarella, gorgonzola, munster), lait, foie, beurre. Le lichen est le seul végétal à produire de la vitamine D3.
La meilleure complémentation reste l’exposition au soleil (bras et visage, 15 à 30 minutes par jour, entre 11h et 14h, sans crème solaire). Attention toutefois à la surexposition et au risque de cancer de la peau…
Les Apports Nutritionnels Recommandés sont de 600 Unités Internationales avant 70 ans puis 800 UI après. Encore une fois, cette recommandation est très en deçà de la réalité et pendant la période hivernale, vous pouvez facilement prendre 1200 à 2000 UI par jour en fonction de votre poids. Des chercheurs américains et canadiens estiment en effet qu’il faudrait porter cet ANR à 2000 UI par jour afin de diminuer l’incidence du diabète, du cancer et des maladies cardiovasculaires.
Préférez une forme liquide qui sera mieux assimilable par l’organisme.
Le zinc : ce minéral apporte de nombreux bienfaits à l’organisme (antioxydant, facilite la cicatrisation, lutte contre les affections hivernales…) et il travaille en synergie avec la vitamine C. On le trouve dans l’alimentation et l’organisme est capable de le stocker dans de nombreux organes vitaux comme le cœur, les poumons, la rate, la prostate mais également la peau, les ongles, les cheveux et les dents. Il s’élimine par la sueur, les urines et les selles. Une carence chez l’enfant peut entraîner des troubles de l’attention, un retard de croissance et des allergies. Les aliments les plus riches en zinc sont : le blé et l’avoine (attention au gluten^^), les noix (de Grenoble, du Brésil, de macadamia, de pécan), la moutarde, le poivre, les piments, les petits pois, les carottes, la citrouille, le gingembre, les huîtres, les crustacés et la viande maigre
Le soufre : ce minéral très souvent oublié est pourtant un allié de taille dans la lutte contre les virus car il aide à stocker la vitamine C, il joue un rôle dans la fabrication des anticorps ainsi que dans la lutte contre les microbes et il améliore le fonctionnement du foie et de la vésicule (2 organes phares de l'élimination). Les aliments contenant du soufre sont : les oeufs, le lait cru entier, le radis noir et en plus petites quantités, on le trouve dans l'oignon, les viandes, les céréales complètes Bio, les graines germées, la levure, les légumineuses, le lait de chèvre, le germe de blé, le pollen et les algues marines.
3. N'oubliez pas les plantes antivirales comme l'artémisia ou l'aigremoine ainsi que les Huiles Essentielles de Ravintsara, Niaouli, Saro, Séné.
COMMENT FONCTIONNE NOTRE SYSTEME IMMUNITAIRE?
Un résumé très succinct du fonctionnement du système immunitaire pour comprendre ce qu'il se passe dans notre corps en cas d'attaque virale.Comment fonctionne notre système immunitaire et quel type de réponse peut-il apporter ?
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Notre système immunitaire est un système complexe d’organes et de processus dans l’organisme chargés d’identifier des substances étrangères [agents extérieurs pathogènes - bactéries (comme dans le cas d’une blessure avec une plaie), champignons, parasites, virus (grippe, gastroentérite, COVID-19…), tissus greffés - ou des agents pathogènes internes (comme les cellules cancéreuses)] et de développer une défense contre ces substances.
Il reconnaît les molécules uniques (antigène = substance étrangère de l’organisme amenant la production d’anticorps) des bactéries et des virus puis produit des anticorps (qui sont des protéines) et des globules blancs spéciaux appelés lymphocytes qui marquent les antigènes pour qu’ils soient détruits.
Lors d’une réponse immunitaire primaire (1ère rencontre avec l’agent pathogène), certains lymphocytes appelés cellules-mémoire développent la capacité de conférer une immunité de longue durée contre le pathogène en question. Ces cellules-mémoire reconnaissent en effet les antigènes sur les agents pathogènes déjà rencontrés déclenchant une réponse plus rapide et plus efficace à chaque nouvelle rencontre.
Les ganglions lymphatiques sont chargés de produire des lymphocytes qui détruisent directement les cellules étrangères et qui ont des actions spécifiques :
• Les lymphocytes B sécrètent dans le sang des molécules appelées anticorps, capables de participer à la neutralisation des micro-organismes et de favoriser la phagocytose (mécanisme de digestion de l’agent pathogène par une cellule saine qui se produit pour les bactéries)
• Les lymphocytes T détruisent par contact les cellules infectées par un virus, les cellules greffées et les cellules cancéreuses.
• Les lymphocytes mémoires conservent l’antigène en mémoire dans l’organisme ce qui permettra une réaction spécifique plus intense en cas de contacts ultérieurs avec le même antigène. Et cette mémoire du système immunitaire est utilisée par la vaccination qui permet d’acquérir préventivement et durablement la mémoire immunitaire relative à un microbe. L’antigène injecté lors d’une vaccination déclenche une réaction immunitaire et donc la production de lymphocytes mémoires.
Différence entre bactéries et virus :
Une bactérie est une forme de vie unicellulaire capable de se reproduire seule très rapidement.
Un virus est un agent infectieux microscopique composé de matériel génétique, entouré d’une coque protéique, qui peut se répliquer uniquement dans les cellules des hôtes vivants.
Pour assurer sa protection, le corps humain possède 2 types de mécanismes de défense : l’immunité innée – qui permet la défense contre les agents infectieux de façon immédiate - et l’immunité adaptative qui confère une protection plus tardive mais plus durable.
IMMUNITÉ INNÉE : est active immédiatement en cas d’agression par un agent infectieux, est indépendante des antigènes des agents pathogènes, n’a pas de mémoire (réaction identique à chaque exposition) et comprend 2 lignes de défense
• Une externe constituée par la peau, les muqueuses (barrière physique) et les sécrétions du corps (barrière chimique) qui empêchent la pénétration des agents infectieux
• Une interne constituée par des cellules (macrophages, neutrophiles, monocyte…) et des protéines (cytokines, interférons…) qui empêchent la prolifération des agents infectieux ayant réussi à pénétrer dans l’organisme
Les cellules intervenant dans l’immunité innée
Source : Sylvie FANFANO, Les cellules dendritiques : une population hétérogène de leucocytes aux propriétés originales.
IMMUNITÉ ADAPTATIVE (acquise) : est active au bout de 2 à 3 semaines après la rencontre avec l’agent pathogène (temps de fabrication des anticorps), est dépendante et spécifique aux antigènes d’un agent infectieux, est différente lors des contacts ultérieurs car elle a une mémoire et entre en action dans les tissus lymphoïdes (surtout les ganglions et la rate) par le biais de plusieurs mécanismes :
• L’antigène active directement les lymphocytes B qui possèdent des récepteurs spécifiques => les lymphocytes B deviennent des plasmocytes qui sécrètent des anticorps spécifiques pour la destruction de l’antigène (3 à 5 jours) ou des lymphocytes B mémoire. Cette action est principalement dirigée vers les agents infectieux extracellulaires comme les bactéries.
• L’antigène est présenté aux lymphocytes T par des cellules spécifiques qui les activent en
o Lymphocytes T cytotoxiques (CD8+) qui détruisent les cellules infectées
o Lymphocytes T auxiliaires (CD4+) qui stimulent les lymphocytes B pour produire une plus grande quantité d’anticorps et de cellules mémoire qui iront ensuite mature 4 à 6 mois dans la moëlle épinière
Cette réponse est principalement dirigée contre les agents infectieux intracellulaires comme les virus
SCHÉMA DE L'IMMUNITÉ HUMORALE ET DE L'IMMUNITÉ CELLULAIRE
Adapté de Jane B. REECE et autres, Campbell Biology.
Dans le cas de la COVID-19, certains patients déclenchent un syndrome de libération des cytokines, ou orage cytokinique, qui pourrait être à la racine de nombreuses complications sévères.
Le choc cytokinique, également appelé "orage cytokinique" ou "syndrome de libération des cytokines", est un phénomène inflammatoire massif.
Chez certains patients, sous l'action du virus, on observe une prolifération importante de lymphocytes T et de monocytes inflammatoires sécrétant des quantités considérables d'interleukines, de GM-CSF et de G-CSF, de TNF alpha... Dans le choc cytokinique, la production de cytokines est à la fois excessive et auto-entretenue.
Une tempête inflammatoire massive
Le choc cytokinique touche essentiellement des adultes dans la force de l'âge. Il semble que les enfants, dont le système immunitaire est encore immature, et les personnes âgées, dont l'immunité est affaiblie, soient plutôt épargnés par cette flambée immunitaire.
Parmi les cytokines en cause, l'interleukine 6 et le GM-CSF semblent être celles qui ont le plus d'effets délétères via une exacerbation de l'inflammation menant, entre autres, à une hypertension artérielle, une tachycardie évoluant vers une bradycardie, une hypoxie et des lésions de fibrose pulmonaire. Un syndrome de détresse respiratoire aiguë apparaît, pouvant mener à une défaillance multi-organes et au décès.
Dès le début de la pandémie de COVID-19, les médecins chinois ont suspecté un rôle du choc cytokinique dans l'expression des formes les plus graves de la maladie.
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